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UN AEROSTAT A HELICE, LE DUPUY DE LOME

Notre logo : porteur de rêve et d’innovations..

Magali Roussel, Créatrice
  • L’ancêtre des sms : le télégramme
  • L’ancêtre des lettres : le courrier à cheval
  • L’ancêtre des e-mails : le dirigeable ^^

Un petit peu d’histoire:

Sous la toute nouvelle IIIème république, le ballon était le seul moyen de faire parvenir en province des nouvelles de Paris. « Mais le succès de ces messages aériens amena de nouveau beaucoup d’esprits à réfléchir sur les moyens de faire une route inverse, c’est-à-dire d’apporter de la province des nouvelles à la capitale. »

  • Les ballons sont poussés par le vent, et le vent ne se commande pas dans l’autre sens !

C’est donc en octobre 1870, pendant le siège de Paris par les armées allemandes, que le gouvernement de la défense nationale a chargé Henri Dupuy de Lôme de faire exécuter pour le compte de l’Etat, un aérostat dirigeable, conçu conformément selon les plans qu’il avait exposé à l’Académie des sciences 15 jours avant.

L’aérostat devait être stable, imperméable et gouvernable dans un sens ou dans l’autre.

  • Vitesse jamais égalée jusque là en parfait état : 106 km en à peine 2 heures 😉 
  • Hauteur aérienne : 660 mètres du sol
  • Précision de descente au point désigné sur la carte
  • Sécurité absolue à bord

Il ne manquait plus qu’un moteur électrique.

L’aérostat à hélice Dupuy de Lôme est considéré aujourd’hui comme le 1eraérostat moderne du monde.


En 2 heures de temps, ils avaient pu parcourir 106 km et s’assurer, par l’emploi d’un anémomètre spécial par lequel M. Dupuy de Lôme avait remplacé le loch des marins, que la vitesse était sensiblement égale à celle qu’il avait calculé. Le gouvernail avait parfaitement fonctionné et le cap avait été maintenu dans la direction voulue. La descente au point désignée sur la carte avait eu lieu avec un plein succès, malgré la vitesse du vent (17 mètres par seconde) qui soufflait à ce moment.

Rapport de la commission instituée pour expérimenter l’aérostat Dupuy de Lôme.

Monsieur le Ministre,

source: Notes sur l’aérostat à hélice

Les aérostats venaient à peine d’être découverts que le désir de les diriger et de transformer ainsi en une navigation aérienne ce qui, dans la célèbre expérience de Montgolfier, n’avait été qu’une simple ascension, vint s’emparer de tous les esprits.

Cette possibilité de la direction des ballons avait été annoncée comme très probable dans le rapport présenté à l’Académie de sciences le 23 décembre 1783.

Guyton de Morveau (…) construisit un ballon à peu près sphérique, rempli d’hydrogène, porteur d’une proue et d’un gouvernail en toile, muni de rames a prouvé qu’ainsi, en faisant quelques évolutions, que la directions des aérostats étaient possibles.

Les essais de ce genre ne furent cependant pas suivis, et malgré l’emploi des ballons comme auxiliaire dans l’art de la guerre, pendant les campagnes de la Révolution et du Consulat, on ne vit plus se reproduire de tentatives relatives à leur direction.

Il ne faut pas ranger dans cette catégorie ceux qui furent effectués en 1852 et 55 par M. Giffard, ingénieur bien connu par l’injecteur automatique qui porte son nom. (…)

Dans son essai de 1855, il a fait usage d’un ballon de forme allongé plein de gaz d’éclairage, muni d’une voile-gouvernail et d’un propulseur à hélice. Mais  (…) en 1867, il n’avait rien publié qui tendit à présenter comme réalisable la direction des aérostats, et la forme allongée qu’elle nécessite était restée pour les aéronautes un sujet d’inquiétude au point de vue de la stabilité.

Les projets pour trouver un moyen pratique pour résoudre ce problème se succédèrent rapidement pendant le siège.

Le ballon devint le seul moyen de faire parvenir en province des nouvelles de Paris. Et le succès de ces messages aériens amena de nouveau beaucoup d’esprits à réfléchir sur les moyens de faire une route inverse, c’est-à-dire d’apporter de la province des nouvelles à la capitale. (…)

Le désir de voir surgir un pareil travail reçut une satisfaction complète dans la séance du 10 octobre 1871, dans laquelle M. Dupuy de Lôme exposa verbalement à l’Académie ses plans pour la construction d’un aérostat dirigeable.

A l’audition de cette lecture, chacun fut convaincu que la question de direction des aérostats, entrant dans une phase nouvelle, venait de faire un grand pas, et se montra plein de confiance dans les projets de navigation aérienne du savant ingénieur qui avait modifié d’une manière si profonde et si heureuse le matériel de nos flottes de guerre.(…)

Dans sa majestueuse ascension, il (l’aérostat dirigeable Dupuy de Lôme) enlevaient 14 personnes contenues dans la nacelle : M. Dupuy de Lôme et ses principaux collaborateurs ainsi que 9 hommes d’équipage. 10 à 15 minutes après, l’hélice fut mise en mouvement. Le ballon montra que les effets de son gouvernail s’obtenaient sans difficulté.(…)

En 2 heures de temps, ils avaient pu parcourir 106 km et s’assurer, par l’emploi d’un anémomètre spécial par lequel M. Dupuy de Lôme avait remplacé le loch des marins, que la vitesse était sensiblement égale à celle qu’il avait calculé. Le gouvernail avait parfaitement fonctionné et le cap avait été maintenu dans la direction voulue. La descente au point désignée sur la carte avait eu lieu avec un plein succès, malgré la vitesse du vent (17 mètres par seconde) qui soufflait à ce moment.

L’Académie des sciences était heureuse de constater la réalisation des espérances émises en son sein en 1783 et de voir que c’était au pays où les ballons avaient été inventés que revenait l’honneur d’avoir fait le 1erpas sérieux dans l’art de les diriger.

Signés : MM. Balard, H. Sainte-Claire Deville, Delaunay, Jamin, Général B. de Berkheim, Dumesnil, Bouin. »

Le ballon dirigeable Dupuy de Lôme, le jour de son ascension, 1872 à Vincennes

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