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#La mode et la technologie au service de la vie quotidienne

« Ce sont des gens qui s’approprient la mode, la font sortir de son pré carré, et la rendent peut-être moins futile », explique Irache Martinez, directeur de Showroomprive.

Lors de cette exposition, l’environnement a repris ses droits sur la mode. En thématique, on retrouva notamment  l’intimité, l’immatériel et le corps qui s’accordent autour de créations avant-gardistes. Ces innovations avant-gardistes qui peupleront sûrement nos armoires de demain, forment un véritable clin d’oeil aux enjeux de demain : le développement durable. 

Robe lactée

Avec un aspect similaire à du coton, la microbiologiste allemande Anke Domaske a su crée un un nouveau textile écologique, à base de caséine, une protéine contenue dans le lait de vache. Cette technologie brevetée et  baptisée “Qmilch”,  est un gage de résistance et de protection antibactérienne.

« C’est une vraie solution d’avenir, qui va au-delà de la poésie, qui est utile et envisageable, consomme moins d’eau et fait appel à une matière qu’on a en trop, dont on ne sait pas quoi faire et qui peut se commercialiser », commente la commissaire de l’exposition.

Cape anti-pollution

Une révolution pour les asthmatiques : L’artiste polonaise Kasia Mola a travaillé avec une équipe de chercheurs de l’université King’s College à Londres pour mettre au point un vêtement capable de réagir à la qualité de l’air.

La cape équipé de diode change de couleur en fonction de la qualité de l’air. Ainsi après avoir respiré à travers un masque, les lumières iront du blanc au bleu quand l’air est de qualité satisfaisante, et passeront au rouge durant les pics de pollution.

La créatrice, souffrant depuis son enfant d’asthme, ouvre une porte à un meilleur avenir pour les personnes souffrant de cette maladie. Mais la technologie a un coût : entre art et technologie, les applications pratiques se feront encore attendre, a en juger le prix des capteurs utilisés (environ 1.000 euros).

Manteau anti-Big Brother

En réaction à la difficulté voire l’impossibilité pour un individu de contrôler ses données personnelles, le collectif néerlandais Kovr, formé par les artistes Marcha Schagen et Leon Baauw, a conçu un manteau « d’invisibilité numérique » en matières métalliques.

« Avec ce manteau, qui se couvre jusqu’à la tête pour vraiment former un cocon, les GPS, le téléphone, plus rien ne passe, on disparaît littéralement du système de surveillance », indique Anne-Sophie Bérard.

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