Veste Noir Velours Dos N&B portée par un homme et une femme
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Femmes: une affaire d’Etat et d’hommes tout au long du XXème siècle.

En quel honneur ? De l’enfant.

Tu seras mère, ma fille

Documentaire de France 5,j

Des années 20 à 1945

Et au nom de l’enfant, toutes les pires atrocités vont être imposées aux femmes. Bé oui, l’enfant c’est une fille ou un garçon. Si c’est un garçon, vu qu’il y a des guerres tous les 20 ans, il ira grossir les troupes. Chair à canon. Si c’est une fille, une aubaine aussi, elle fera d’autres enfants dès qu’elle pourra se marier et hop des lapereaux encore, flop, flop, flop.

Le plus simple, c’est de s’habiller en robe. Plus pratique, tout-à-fait adapté enceinte ou pas. Ou de s’habiller avec des robes entravées, c’est plus rigolo, elles ne peuvent pas courir.

Y a bien les fameux tailleurs Chanel qui donne l’illusion d’être libre comme un homme, mais bon, c’est po sérieux, avec une flopée de marmots, comment voulez-vous ? On n’est plus dans le ton.

Entre les 2 guerres, l’Etat panique, y a de moins en moins de naissances !!! 

L’Etat panique, la France fait moins d’enfants que l’Allemagne, l’Italie et le Japon, on est foutu. En 1940, Pétain, vieil homme sans enfant qui cherche un coupable pour expliquer notre défaite, déclare que c’est la faute des femmes, elles ne font pas assez d’enfants. Encore elles.

Il durcit les conditions de divorce, interdit aux femmes de devenir fonctionnaires (zou, au foyer) et déclare que l’avortement est passible de peine de mort. Ce ne sont pas des paroles en l’air. En décembre 43, une mère de 2 enfants est guillotinée pour l’exemple. Elle s’appelait Marie-Louise Giraud. Un homme aussi, Diogène Piojet. Ca marque.

Pourtant un nourrisson c’est si mignon. Ca fait de la chair à canon. Et les femmes, un outil de reproduction. Utile.

Les femmes ne sont pas d’accord et se rebellent.

Récap années 35-40, on demande le droit de vote, en échange on obtient interdiction d’être fonctionnaire, avortement crime passible de peine de mort (Marie-Louise Giraud guillotinée pour l’exemple en 43), et durcissement des conditions de divorce. Rationnement, pénurie et marché noir sont les key words.

Femme soumise / Femme rebelle

Puis dans les années 50, allocations familiales et sécu, les femmes commencent à être heureuses de procréer. A l’approche des années 60, certaines commencent même à étudier dans une certaine mesure acceptable, et travailler. Mais c’est encore très mal vu parmi les autres femmes et les hommes pas partageurs. La CAF se charge d’apprendre aux nouvelles mères ce qu’elles savent déjà : s’occuper de leur foyer.

Pour ça rien de mieux que de faire des nouvelles mères, des consommatrices….des nouveaux outils d’arts ménagers… Mission nouvelle : être mère de famille et consommatrice. Le piège se referme. Rôle asservissant : mère admirable ou esclave domestique ?

Les voisines qui travaillent se permettent de juger. Celles qui sont au foyer cherchent à culpabiliser les 1ères, les maris trouvent que leurs femmes au foyer manquent d’organisation. Mais n’imaginent pas faire la moindre concession, c’est tellement pratique socialement. Ils ont même le droit d’empêcher leur femme de travailler.

La mode fait place au tailleur bar de Christian Dior, le « New-look » so frenchie, que les américaines nous envient  depuis sa création en 47 et s’arrachent et jusqu’aux garde-robes de toutes les jeunes-dames françaises, qui a leur tour se tournent progressivement vers l’american free way of life les fifties.

On revient à nos moutonnes. 10 ans après la guerre.

Grosse avancée sur la prise en compte des douleurs de l’accouchement. Encore une fois, ce sont les hommes qui nous apprennent à accoucher. L’Eglise est contre. Douleurs a dit la Bible. Puis finalement Dieu est d’accord.

La nouvelle mère (les femmes sans enfants n’existent pas) en profitera pour être consommatrice de modernité puéricultrice : couches jetables, anneaux de dentition, etc. Toujours pas d’autorisation de contraception. Bonne vieille méthode Ogino lol. Le baby boom prouve combien ça marche.

Envers du décors : comment faire pour ne pas enfanter, ne plus plaire à son mari ou avorter clandestinement. Le mari a toujours la trique (hic).

Delphine Seyrig en rêve

durée : 00:33:02 – Boomerang – par : Augustin Trapenard – À l’occasion de cette journée spéciale, Boomerang reçoit une grande icône du féminisme.

Années yéyé : les jeunes sont enfin jeunes. Même les jeunes-filles. On se marie vite pour s’envoler du nid. 

Egalité ou danger ?

3eme vague : 1965, Mitteu dit qu’il faut rendre aux femmes leur ventre. Mais c’est De Gaulle qui sera élu, le seul anti-progrès des femmes. Surtout ne rien toucher à la nostalgie de son enfance. Gros retard en perspective.

Décembre 67, la pilule est enfin autorisée par une loi. L’application prend plus de temps. L’éducation des jeunes-fille freine des 4 fers et diabolise cette liberté, cause perdue d’avance de dévergondage. Les jeunes-homme eux, on les laisse tranquille. Pas vu pas pris. Au pire, y a pas de pire. Au mieux la faute est celle de la dévergondée et pis c’est tout. Le tabou est un concept très en pratique dans les familles bourgeoises uniquement. Les familles de classe moyenne font moins de chichi. On ne parle toujours pas des femmes d’ailleurs, mais des familles.

Début 70’s : les jeunes-femmes européennes ne veulent plus être des pondeuses et des consommatrices. Et même Angela Davis, qui cherche elle, à combattre le racisme noir-blanc, ouvre les yeux et comprend que pour gagner contre le racisme il faut commencer par combattre le sexisme.

Fin 70’s: échographie périnatale et péridurale, expérimentation d’autres façons d’accoucher moins cliniques et aseptisées

Début 80’s : FIV pour les infertiles. Créations de banques d’embryons congelés. La science s’emballe, se prend pour Dieu. Panique dans la morale, l’Eglise et ses disciples en débandade. Les mères porteuses se pointent, forme d’entraide rémunérée entre femmes, les maris s’en trouvent tout contents pour arrondir leurs fins de mois. 

Les femmes deviennent maîtresses de leur destin, mais où va-t-on boudiou. La loi patriarcale s’impose. C’est po moral. Interdit d’interdire, ok mais bon, tout fiche le camp. Stop.

Le ventre des femmes appartient aux femmes en théorie. En pratique, elle n’en a que l’usufruit.

Etre femme au foyer n’est plus un métier de rêve. 

Synonyme de soumission. Sauf pour les familles bourgeoises depuis toujours à l’abri du besoin. Illusion ou pression ?

Les femmes travaillent : ca bouscule l’ordre établi gardé farouchement par et pour les hommes. Ils rebondissent et y trouvent un certain avantage, ils leur offrent généreusement des salaires moins élevés que ceux de leurs congénères. Et si ça les décourageait pour rentrer au foyer, on aura toujours essayé, hé hé, au moins on est blanc comme neige, on ne pourra pas nous le reprocher. C’est qui les plus malins ? 

Les femmes bonnes poires se disent qu’on ne peut pas leur en vouloir, c’est vrai que c’est po simple. C’est tellement nouveau pour eux. On va quand même pas leur imposer de faire les mêmes choix que nous : être responsable des loupiots en plus. lls veulent bien aider le minimum sans jamais imposer leur expertise. Alors on va le faire et leur prouver que c’est nous qu’on est les meilleures. C’est qui les plus héroïnes ? 

Manipulation orchestrée ou domination ? Les dominées pensent réellement ne pas avoir le choix… elles aiment trop leurs hommes, leurs pères, leurs fils pour croire qu’ils n’y mettent aucune volonté et que leur sort ne les concerne pas.

2000-20 : La prochaine révolution sera-t-elle égalitaire ?

La fabrique du masculin,

Podcast de l'émission "Pas son genre", animé par Giulia Foïs. 

La société toute entière s’assoit sur celle qui veut changer l’ordre des choses. Mais qui est la société au juste ? Et de quoi a-t-elle peur vraiment, quel est l’enjeu et est-il un danger vraiment ? Et tout ça au nom de quoi, de qui ? L’enfant. Mais l’enfant n’est pas un concept ni une chose. Il est une future femme, elle est un futur homme. Je m’a gourré, reprenons. L’enfant est un garçon ou une fille.

Un garçon qui n’est pas toujours comme la société le lui impose. Il ne veut pas toujours travailler.

Une fille qui n’est pas toujours comme la société la lui impose. Elle ne veut pas toujours travailler non plus.

Les garçons aiment la performance et ils aiment aussi s’occuper des enfants. Ils militent même pour avoir autant de droit après divorce, qu’une mère divorcée. Les garçons adorent le métier qu’ils ont choisi, et gagner l’argent de leur liberté.

Les filles adorent se dépasser et se réaliser dans ce qu’elles entreprennent. Elles adorent dorloter et renifler leurs renardeaux, leur lire des histoires et leur chanter des berceuses. Elles adorent que leur bonhomme accepte de bon cœur le partage des tâches ménagères. Et elles adorent gagner l’argent de leur liberté.

Les garçons et les filles détestent les tâches répétitives… faire le ménage.

Quand un père de famille doit partir toute la semaine pour travailler, c’est gage d’une promotion sociale presque, cet époux, ce père, ce héros !

Quand une mère de famille doit partir toute la semaine pour travailler, c’est un gage de déséquilibre dramatique aux yeux de la société, mais où est passé Belle des champs ?

Tout part en cacahuète, mais nannnn, les enfants découvrent leur père, un homme, un vrai papa, la société découvre le père, monsieur ce héros !

Match nul 0-0 pour la Bible et rétrogrades

Années 2010 : L’enfant toujours au cœur des préoccupations. Mariage pour tous & GPA.

Les femmes qui veulent des lois pour protéger l’enfant. Avoir le droit d’avoir un projet de vie différent, qui a toujours existé. Depuis toujours. Et même chez les dauphins, les lionnes et les cachalots.

Avoir des lois pour protéger ce qui existe.

Les hommes et les femmes, une histoire d’amour. De viles disputes et de grandes joies. Désormais les femmes ont le droit d’être mère ou non. Les hommes, d’être père, ou non. La sexualité ne regarde que les voyeurs.

Ironie du sort : Covid-19

Le retour des Hommes et Femmes au foyer

Pour se protéger et sauver la vie de millions d’autres, nous sommes tous obligé.e.s de rester chez nous H24. Confiné.e.s entre nos 4 murs. Quotidien à organiser, nos bambins à gérer, taff à performer, et bouffe à préparer. Y a plus de ticket resto.

Grand bazar pour organiser tout ça. Stressful.

Finalement, on découvre tous.tes le quotidien des femmes au foyer qui ont toujours été bannies de la société. Et les temps partiels et télétravail relégués aux femmes et sous-payés, parce que « trop facile ».

En un mot, la super-héroïne du siècle, c’est la femme au foyer. Et l’homme au foyer. Cap tous les deux de faire équipe pour mener de front taff et back-office, devoirs des loupiots et intendance.

L’histoire nous dira si après le coronavirus, on s’en souviendra ou si on régressera.

Vous l’aurez compris,

Chez MAISON DUPUY DE LÔME, nous sommes pour

 les Femmes à l’égal de l’homme et les Hommes à l’égal de la femme.

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